Hépatites, Chlamydia, Gonococcie, Herpès, … Encore aujourd’hui, tous les yeux sont rivés vers le VIH/SIDA. En conséquence, les autres IST sont relayées au second plan, entraînant une grande ignorance sur l’impact des maladies chez l’Homme. Alors, qu’est-ce qu’elles sont réellement ? On vous dit tout.
IST n°1 – HÉPATITE A :

Ce virus résulte d’une inflammation du foie, les symptômes interviennent en deux phases distinctes, dites “pré-ictérique” et “ictérique”. Il se transmet majoritairement au cours d’un rapport sexuel ou lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Pendant les trois premières semaines, l’individu va ressentir de nombreux maux, parmi notamment de la fièvre, des douleurs abdominales, nausées, diarrhées ou encore une perte d’appétit. Ensuite, la peau et les yeux vont devenir jaunes, les urines seront déficientes et foncées. Aujourd’hui, aucun traitement ne peut guérir l’Hépatite A, le seul vaccin fait office de protection.
IST n°2 – CHLAMYDIA :

Résultant souvent d’une blennorragie et d’une gonococcie non traitées, cette infection attaque l’urètre, le vagin, l’anus, et le rectum, et/ou la gorge. Deux semaines après la contamination, les symptômes peuvent être absents (asymptomatique). Mais, lorsqu’ils sont présents, la chlamydia attaque sévèrement le foie, les yeux et l’abdomen. Un écoulement lent et intermittent de l’urine peut aussi se faire sentir, de même pour une sensation de pus et de saignement anal. Les risques de contamination interviennent souvent au cours de rapports sexuels peu ou pas protégés. Enfin, suivant un test urinaire ou sanguin, les antibiotiques peuvent soigner l’infection.
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IST n°3 – CONDYLOMES :

Étroitement lié à la famille des virus PVH et HPV, l’infection est visible quelques semaines à quelques mois après sa contraction. Les signes interviennent avec l’apparition anormale de boules de chair, roses ou pigmentées autour de l’anus, sur les testicules et de la verge. Ils peuvent parfois être présents sur les cuisses, dans la bouche et au niveau des gencives. De la même manière que les précédentes infections, il se transmet au cours de rapports sexuels peu ou pas protégés. Pour le soigner, un médecin expérimenté va opérer une électrocoagulation, une cryothérapie (azote liquide), l’utilisation du laser ou l’application locale de crème à base de podophyllotoxine ou d’imiquimod pour les petites lésions. En dernier lieu, le vaccin contre les HPV va permettre de prévenir l’infection.
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