En pleine pandémie mondiale, alors que toutes nos options de vie nocturne gay semblent être un lointain souvenir, il y a une place spéciale dans nos cœurs pour XXL London.
XXL, l’un des super-clubs gays de Londres, avait fermé ses portes avant que la Covid-19 ne frappe. Il sera intéressant de voir comment la vie nocturne gay londonienne réapparaîtra dans le contexte post-vaccin, mais il sera difficile de faire mieux que l’énergie sexuée du XXL.
Pour nous rappeler l’attrait indéniable des grands hommes poilus, les garçons derrière XXL London ont inondé leur Twitter d’ours – mettant en vedette un ours du jour, et alimentant nos fantasmes alors que nous imaginons nous blottir pour un peu d’hibernation avec ces grands mâles costauds.
La fin de XXL
XXL a été fondée en 2000 par Mark Ames. La nuit du club a commencé dans les arcs de la voie ferrée près du London Bridge, avant de s’installer dans sa demeure actuelle au Pulse – sur le côté sud du Blackfriars Bridge.
XXL a commencé sa vie comme un club d’ours, mais l’atmosphère et la musique étaient si bonnes qu’elles ont rapidement attiré des gars de toutes tailles et de toutes formes.
Il y a eu quelques drames au fil des ans, car le club a clairement montré qu’il appréciait l’ambiance Masc4Masc, et beaucoup de personnes au sein de la communauté LGBTQ ont estimé que XXL n’était pas un endroit accueillant pour eux.
C’était un club qui donnait chaud et sentait la sueur. C’était un endroit sans chemise. On voyait toujours beaucoup de gars qui se trémoussaient avec un harnais.
Le Dark Room de XXL a toujours été un des points forts. C’était un grand espace en forme de labyrinthe qui était faiblement éclairé mais pas trop sombre – on pouvait toujours voir ce que l’on faisait et qui on rencontrait. Le sexe dans la Darkroom du XXL était souvent anonyme, généralement juste un coup rapide. Il n’y avait jamais de pression pour faire ce que vous ne vouliez pas faire. C’était très amusant.
Tout s’est terminé lorsque le permis de construire a été accordé pour réaménager la zone qui abritait XXL. Il y a eu une guerre de lettres entre le XXL et le bureau du maire de Londres, mais finalement XXL s’est retrouvé sans résidence.
Bien que le lieu du Pulse ne soit plus disponible pour XXL, il est assez clair que nous n’avons pas fini d’entendre parler de cette bannière de fête pour les hommes gays de Londres.
Il vaut probablement la peine de les suivre sur Twitter pour savoir ce qui se passe ensuite.
Un guide pour être gay – Comment savoir si vous êtes un Bear?
A partir de quand le fait d’être un « bear » est-il un style de Vie, et à partir de quand est-ce juste une excuse pour manger trop de tartes ?
C’est peut-être une question rhétorique, mais le goût personnel, le désir et la sexualité humaine sont si complexes et ambigus que cela peut être assez déroutants – un bear est à la fois un gars en embonpoint et le daddy d’un autre gars.
Il est bien sûr impossible de prédire ou même de comprendre ce qui attire une personne vers une autre – on voit souvent des couples qui se ressemblent beaucoup (like-attracts-like) ou qui sont complètement aux antipodes (les opposés s’attirent). Certaines personnes recherchent la personnalité, d’autres la beauté plutôt que le cerveau.
Les gros muscles et la personnalité masculine traditionnellement associés aux Bears peuvent souvent être un moyen de lutter contre toutes ces insécurités auxquelles de nombreux homosexuels ont dû faire face en grandissant ou en essayant d’éviter les brutes à l’école.
Cependant, si vous êtes de corpulence plus fine ou si vous êtes un peu plus androgyne dans votre sexualité, le jeu de rôle hyper-masculin des Bears peut être en soi un peu intimidant.
En fin de compte, peu importe ce que vous recherchez, ce qui vous excite ou vous décourage. Vous devez trouver ce qui vous convient. Si cela implique d’apprivoiser quelques ours au cours du parcours, cela vaut la peine d’essayer.
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