Queerscreen a annoncé le lancement d’un festival culturel numérique, jeudi 11 février. La plateforme VOD mettra à l’honneur les nombreuses pépites du cinéma LGBTQI+ et plus encore.
Une première ! En collaboration avec Jock.life, Queerscreen va lancer son premier festival culturel LGBTQI+, en mars prochain. Au programme, des fictions, des documentaires, des courts-métrages, des films d’animation et du patrimoine viendront enrichir la programmation de l’événement. “En ces temps compliqués, il est nécessaire de se réinventer et de proposer des solutions qui permettent d’avoir accès à la culture, partout et pour tous.tes. », confie Cyril Rota, programmateur du Festival et propriétaire du distributeur Optimale. A hauteur d’un à deux films par jour, ce seront 17 films qui seront mis à l’honneur pendant la manifestation, du 12 au 21 mars prochain. Tous seront accessibles durant 24 heures, ce qui sera un parfait moyen de rendre visible la plateforme.
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Queerscreen voit le jour en 2019. A ses débuts, la plateforme se fraye un chemin dans le sillon des sites de contenus audiovisuels numériques, investissant dans de vastes campagnes de promotion pour se faire connaître. Finalement, un an plus tard, l’arrivée de la pandémie constitue une opportunité de taille pour le service VOD. En cause, les confinements successifs permettent d’accueillir un grand nombre d’abonnés. Dès lors, Queerscreen partage une kyrielle de contenus à destination de son public : Cousins, Ghosts of Love, Au bord de la rivière, Paris is Voguing, J’ai deux amours, etc. A ce jour, l’interface compte plus de 250 films et séries en ligne, tous répartis dans différentes catégories : Coming-out, Love me tender, Attraction fatale, Duel au soleil ou encore Sexy and I know it.
Pleins feux sur … trois films programmés :
Saint-Narcisse :

Dans les années 1970, à la mort de sa grand-mère, le jeune, beau et narcissique Dominic trouve des lettres qui contredisent la version selon laquelle sa mère serait morte en couches. S’ensuit sa quête pour la retrouver vivante, habitant au fond des bois avec la jeune et mystérieuse Irène. Des liens étranges et forts se nouent entre ces trois-là, mais les découvertes de Dominic ne s’arrêtent pas là. Il découvre effectivement qu’il a un frère jumeau, Daniel, prisonnier d’un prêtre qui ne lui veut pas que du bien…
Le temps des luttes :

Le Temps des luttes retrace la vie de Mario Mieli, l’un des fondateurs du mouvement de libération LGBT Italien. Il naît d’une famille de la bourgeoisie industrielle juive qui a fait obstacle au développement de sa personnalité jusqu’à le faire interner dans un hôpital psychiatrique. Adulte il devient activiste, écrivain et performeur, une figure emblématique du panorama culturel italien de l’époque. Si ses combats parviennent à faire évoluer les mentalités d’une société alors encore très conservatrice, sa vie personnelle sera très compliquée avec notamment une histoire d’amour difficile et intense avec Umberto Pasti, jusqu’à son suicide à l’âge de 31 ans.
La déesse de l’asphalte :

Devenue chanteuse dans un groupe de rock, Max revient dans son modeste quartier d’origine. Des souvenirs pesants l’y attendent comme les dernières nouvelles et les vérités tues pendant des années : Sonia est une voix qui parle d’entre les morts, Ramira et Carcacha régentent la misère du voisinage et Guama sombre dans la folie. Les raisons de son départ sont évidentes, les disparus et autres illusions perdues se rappellent à elle. Max doit tourner la page, mais pas sans d’abord avoir obtenu quelques explications et résolu des mystères restés en suspens.
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